Shokuboo Inochi
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% sur les sacs à dos pour ordinateur portable Urban Factory ...
19.99 € 39.99 €
Voir le deal

 

 C'est parti mon kiki! (libre bien évidemment)

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Akiya Saitô
Admin
Akiya Saitô


Messages : 88
Date d'inscription : 22/03/2009
Age : 29

C'est parti mon kiki! (libre bien évidemment) Empty
MessageSujet: C'est parti mon kiki! (libre bien évidemment)   C'est parti mon kiki! (libre bien évidemment) Icon_minitimeLun 6 Avr - 19:14

Enfin le grand jour! Ce n'est pas la rentrée scolaire officielle mais les instructions sous-entendaient bien que chaque nouvel élève devait venir un peu avant le Jour J, histoire de s'habituer aux lieux très certainement. Et maintenant que je me retrouve en face de cette grande bâtisse, je comprends pourquoi : c'est... immense! J'en ai presque la chair de poule dis donc. Et qu'est ce que je dois avoir l'air ridicule avec la bouche ouverte et le nez en l'air comme ça... mais je n'arrive pas à décrocher mes yeux du bâtiment principal en face de moi. Ça ressemble à n'importe quel bahut scolaire, avec la grande horloge tout au dessus mais... je ne sais pas... y a un truc d'intrigant en voyant celle ci.

« Hum... »

Ce simple raclage de gorge me ramène à la réalité et me rend toute penaude, me grattant nerveusement l'arrière de la tête, ébouriffant d'avantage mes cheveux châtain gris. C'est mon chauffeur de taxi. Bien que les parents de maman n'habitent pas loin, ils ont insisté pour que j'aille à l'école en voiture. Il faut dire que je ne suis pas venue les mains vides... j'ai, une, deux, trois, quatre valises et un kit-bag de la US-Army que je sors avec peine du coffre de la voiture. C'est qu'il ne viendrait pas m'aider en plus, le bougre. Il préfère rester à chipoter à son idiote de radio qui diffuse de la musique des années 40. Ah si je ressemblais à une fille, sûre qu'il serait en train de faire mes quatre volontés mais aujourd'hui, j'ai décidé d'être plus masculine que jamais donc je dois souffrir sous le poids de mes bagages toute seule. J'en deviens même toute rouge sous l'effort.

« Mais qu'est ce qu'il y a là dedans bon sang de bois!?! »

*Tes vêtements, tes vêtements et... tes vêtements... Oh et ta brosse à dents aussi* J'avoue que je me passerais bien de mes réflexions personnelles mais c'est plus fort que moi. Ça vient direct quand je me rend compte que personne d'autre ne me répondra. Et en l'occurrence, mon chauffeur n'a pas trop envie de tailler la bavette. Il préfère me regarder d'un sale genre via son rétro-viseur. Il faut dire qu'il a maugrée sous mes jacassements depuis cinq bonnes minutes (soit le temps du trajet). J'y peux moi, si j'aime parler... parfois? Enfin bref, après avoir repris mon souffle une fois la dernière valise à mes pieds, sur le trottoir, je referme le coffre et tapote dessus, l'air toute fière.

« Ok, c'est bon, vous pouvez y aller... au revoir et merci »

Et, sur ce, je lui affiche un Big Smile qui atteste bien de l'envie que j'ai de rire à voir sa tête déconfite. En fait, c'était ça ou alors je lui tirais la langue. J'ai donc opté pour être un gentil petit garçon sur le coup. Un gentil petit garçon qui s'en va sagement à l'école. Mais avant ça, droit comme un piquet au milieu de mes affaires, autant faire une petite inspection... Mais non pas de mes bagages! De moi... les gens dans la rue me regardent un peu trop bizarrement donc autant vérifier : mes boots noires sont bien lacées, mon pantalon écossais tombe bien négligemment dessus, le haut de mon shorty est bien visible, les chaînes partant de ma ceinture ne s'entremêlent pas...

« Bah quoi? »

Tel Jésus sur sa croix, j'écarte les bras en les regardant plein d'interrogations dans les yeux. J'ai du mal à voir ce qui cloche. Le haut peut-être? Je tapote donc mon buste avec mes mains bien ouvertes, comme si je vérifiais que j'ai toujours tout sur moi, remontant jusqu'à ma poitrine inexistante. Mon sweat n'a rien d'anormal, il me colle à la peau de toute sa blancheur et le drapeau anglais cousu dessus n'est même pas tâché de peinture. On le croirait sorti du magasin ce pull. Bah tant pi, je regarde une dernière fois la mère qui entraîne son petit bout à la va vite, comme si j'allais les manger et puis je hausse les épaules pour m'en retourner à mon objectif.

« Allez hop »

Un dernier coup de main ébouriffant dans ma tignasse et c'est parti. J'enfile mon sac kaki sur le dos, je déplie la poignée de ma valise-trolley et j'empile en équilibre la plus petite par dessus. Ainsi, avec une main, j'entraîne cette tour de Pise et de l'autre, je prends la dernière valise qui est, sans nul doute, la plus lourde. Et me voilà donc parti, entrant le nez en l'air dans ce qui va être ma nouvelle demeure...
Revenir en haut Aller en bas
Akane Nakashima

Akane Nakashima


Messages : 10
Date d'inscription : 14/04/2009

C'est parti mon kiki! (libre bien évidemment) Empty
MessageSujet: Re: C'est parti mon kiki! (libre bien évidemment)   C'est parti mon kiki! (libre bien évidemment) Icon_minitimeJeu 23 Avr - 17:07

Après un long moment de bisous avec sa chère et tendre maman, il était l’heure d’y aller. Le chauffeur de taxi mettait sa valise verte dans son coffre, tandis qu’il recula pas à pas écoutant les dernières recommandations sa mère pour Shokuboo.

« Ne fréquente pas de délinquants, d’accord ? Obéis à tes professeurs Akane et ne fais pas de bêtises en classe. Fais de ton mieux. Tu n’as rien oublié ? »

« Ça ira maman. Arrête de t’inquiéter pour si peu. Je te promets que je prendrais bien soin de moi. A bientôt ! »

Il lui fit un large sourire et envoya des bisous volants avant de rentrer dans la voiture en direction de l’internat. Une joie pour lui, une petite déception pour sa mère qui voit son dernier poussin, comme elle l’appelle, quitter le nid pour étudier. Heureusement que pendant les vacances il aurait l’occasion de revenir. Akane ne monta pas à l’arrière du véhicule, mais il s’assit à côté du conducteur. La voiture était très propre, rien qu’à regarder le conducteur, l’étudiant se disait qu’il devait être très maniaque pour entretenir son petit « bijou » à la perfection. Il passa un doigt sur le tableau de bord et observa son doigt.

« Même pas un grain de poussière… »

Le conducteur s’installa à son tour. Il était vêtu de vêtement sombre et d’une cravate comme si il comptait travailler dans un bureau, pourtant les chauffeur de taxis ne s’habillaient pas tous en costume et rien que de le voir, il eut envie de lui rire au nez. Mais il essaya de garder son sérieux et demanda si cela ne le gênait pas qu’il s’asseye à cette place et non à l’arrière. Le propriétaire de la voiture n’y voyait pas d’inconvénient à cela. Il démarra le véhicule et en route pour l’école.

Durant tout le trajet, Akane ne pouvait pas s’empêcher de poser un tas de questions. Il interrogea sur pratiquement tous les boutons qui se trouvaient à l’intérieur du véhicule, puis il passa sur les questions concernant la ville et ses environs. Il avait déjà hâte de visiter Tokyo. Quelques minutes plus tard, ils étaient arrivés devant l’établissement. Les yeux remplis d’étoiles, la bouche en forme de poisson à la vue de ce grand bâtiment. Shokuboo Inochi ressemblait à toutes les écoles, mais ça le rendait toujours joyeux de se trouver dans un nouvel endroit, surtout qu’il n’a pas eu l’occasion d’aller bien loin.

Ce n’était pas encore la rentrée, mais le directeur avait demandé aux élèves de venir quelques jours avant. Il descendit de la voiture. Il récupéra sa valise verte dans le coffre et vit qu’il n’était pas le premier. Une autre personne se tenait debout avec un look qui attirait l’attention des personnes alentour. Même si il n’avait pas l’habitude de voir des personnes comme celle-ci, il ne trouvait rien d’anormal dans la façon dont ce garçon s’habillait. Il paya le chauffeur et rattrapa le jeune homme pour arriver à sa hauteur.

« Hey ! T’as ramené toute ton armoire avec toi ? »

Rien qu’à voir toutes les affaires qu’il avait ce n’était pas étonnant. On dirait presque une fille qui venait de faire du shopping et qui rentrait chez elle. Et pourtant, à observer l’allure de la personne, Akane était persuadé que c’était un garçon. Une fois arrivé à la hauteur, il décida de proposer son aide.

« Tu veux que je t'aide mister?»


Dernière édition par Akane Nakashima le Jeu 21 Mai - 10:26, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Akiya Saitô
Admin
Akiya Saitô


Messages : 88
Date d'inscription : 22/03/2009
Age : 29

C'est parti mon kiki! (libre bien évidemment) Empty
MessageSujet: Re: C'est parti mon kiki! (libre bien évidemment)   C'est parti mon kiki! (libre bien évidemment) Icon_minitimeSam 25 Avr - 0:52

Hé bah mais aïeux, c'est pas rien ce bâtiment! Plus j'avance et moins j'arrive à décrocher mes yeux de ce qui m'entoure. Même franchir la porte principale est une épreuve. En fait, je dirais même que j'ai de l'appréhension. Ça me fiche carrément la trouille à vrai dire. Un frisson me parcourt doucement l'échine, remontant jusqu'au milieu de mes omoplates, ce qui me fait faire une rotation arrière de mes épaules. Mais impossible de dévisser mes yeux du plafond. C'est pas qu'il est particulier c'est que... je me sens toute petite dans ce hall. Je me demande bien : y a un écho? Allez je tente...

Mais alors que je prends mon souffle pour faire entendre ma voix, c'est une autre qui se fit entendre. Encore heureux que je ne suis pas cardiaque dis donc! Mais ma réaction ne se fit malgré tout pas attendre. Je ravalai difficilement ma salive pour ensuite tourner ma tête en direction de la personne qui m'interpelle, mon oreille frôlant mon épaule pour regarder cet inconnu en biais. Inconnu ou inconnue? *Et c'est moi qui demande ça...* Mais malgré tout il m'oblige à le regarder à deux fois, de haut en bas et de bas en haut pour en être sûre : c'est un garçon... je crois.

« Ça? C'est deux fois rien tu veux dire! »

Le pauvre s'il savait. Ces quelques bagages ne sont qu'une petite partie de mes affaires mais si je m'étais écoutée, j'aurais rempli les trois quart du wagon que j'occupais pour faire le trajet de chez moi à ici. (oui car je suis venue en train pour arriver à Tokyo, comprenez bien.) Donc j'ai pas eu le choix... il a fallu faire un tri, à contre cœur, mais un tri quand même. Mais pas le temps d'y penser. Ce petit agneau (façon de parler) vient de dire LE mot qu'il ne fallait pas : Mister! Mon moi intérieur est en ébullition tandis que cette joie soudaine se traduit dans mon sourire en coin en regardant à nouveau mon interlocuteur.

« Si ça ne te dérange pas... je crois que ma valise là..., dis je en montrant d'un coup de menton la valise en équilibre sur mon trolley, ... va finir en foutoir en bas des escaliers... et j'ai pas trop envie que ces charmaaaanntes personnes voient mes caleçons »

J'ai précautionneusement prononcé les trois derniers mots à mi-voix tandis que j'ai bien accentué le côté charmant des gens qui continuent leurs bonshommes de chemin sur le trottoir derrière nous. Certains risquent encore un regard dans ma direction, comme si franchement ça allait faire disparaître ma tenue. Est-ce si rare quelqu'un vêtu comme moi? Qu'on me scrute de la sorte en pleine cambrousse de la campagne du sud ne m'étonnerait pas mais ici, à Tokyo... enfin bref. J'ai là un gentil gaillard qui me propose de l'aide – contrairement à mon chauffeur de taxi – alors je ne vais certainement pas refuser et c'est dans cette optique que je me permets de lui tendre la lanière de la petite valise encore en équilibre sur celle à roulettes.

« Nouveau aussi? Lui demandais-je en désignant d'un nouveau mouvement sec du visage en direction de ses propres (et maigres) bagages. Où juste de retour après les vacances de printemps? »

Au moins c'est dit, il sait que je suis nouvelle... enfin nouveau pour lui... et il ne me reste plus qu'à savoir ce qui le concerne alors que je reprends déjà ma marche pour entrer plus avant dans l'antre de la bête l'école. Moi qui voulait qu'on me prenne pour un garçon, c'était plutôt réussi vu que ma première rencontre l'a cru comme tel. Et je ne vais certainement pas lui permettre d'en douter. Je continue donc à marcher tranquillement comme un garçon le ferait et par chance, ma voix n'est pas fluette.

« Ça en impose je dois dire... je comprends mieux pourquoi on préfère qu'on vienne en... j'hésite un instant pour trouver mon mot... repérage? Au fait, euh... c'est quoi ton nom déjà? »

C'est pas vraiment la question que je voulais poser m'enfin bon, autant commencer par le commencement. Savoir s'il a déjà ses papiers pour sa chambre viendra bien après. Et... non petits mal pensant, c'est juste pour savoir si je suis la seule idiote à ne pas avoir (encore) où je vais passer la nuit ou s'il faut tous passer par l'accueil, la réception ou dieu sait quoi pour avoir clef et numéro de porte...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





C'est parti mon kiki! (libre bien évidemment) Empty
MessageSujet: Re: C'est parti mon kiki! (libre bien évidemment)   C'est parti mon kiki! (libre bien évidemment) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
C'est parti mon kiki! (libre bien évidemment)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shokuboo Inochi :: Le pensionnat Shokuboo Inochi :: Rez-de-chaussée :: Hall d'entrée-
Sauter vers: